Forbidden

Journal d’une fille banale de 15ans à la vie toute aussi banale.

Seule.

On dit que c'est lorsque l'on souffre que l'on écrit le mieux, qu'on est le plus inspiré. Moi pourtant, même en allant mal, je n'arrive pas à déballer tout ce qu'il y a de plus lourd en moi comme ça, dans un texte noir, sans espoir. En faite, je ne sais pas ce qui est le pire : réussir à mettre tout ce qu'on ressent sur papier tout en culpabilisant, en se disant qu'il y a pire que nous, ou alors essayer de relativiser et de tout garder pour soi.Ça fait toujours plus mal que ce que l'on pourrait croire. On ne peut même pas mettre de mots sur ce que l'on ressent tellement c'est (...)